Topographie
La Réunion n'est pas une île très grande mais elle recèle de nombreux microclimats différents ainsi que des zones naturelles variées. On peut ainsi se retrouver sous un soleil de plomb au bord de la plage tandis que les hauts essuient un orage à quelques kilomètres de là et un dénivelé conséquent.
Voici quelques exemples de zones visitées :
- Au Nord, où se trouve l'aéroport, il y a beaucoup de soleil mais aussi de la pluie. C'est très urbanisé et touristique. On n'a fait qu'y passer.

- A l'ouest le climat devient carrément aride, avec des cactus, des herbes jaunies par le soleil et peu d'ombre. La zone est assez touristique avec des plages pour se baigner.

- Plus on descend vers le sud plus ça devient vert, avec de nombreux vacoas, des bananiers et des fruitiers de plus en plus divers. Il n'y a plus d'endroits pour se baigner à part le bassin de Manapany, tout le reste n'est que falaise et embouchures plus ou moins dangereuses. La petite plage de sable noir à St Joseph est interdite à la baignade à cause des requins et des sables mouvants. On est plutôt sur un modèle de petite ville.

- A Saint-Philippe on est dans la jungle jusqu'à l'arrivée au grand brulé, zone des coulées de lave où apparaissent les espèces pionnières. La coulée de 1986 est déjà recouverte d'une jungle épaisse, tandis que celle des années 1990 est encore au stade des mousses. Passé ce stade le développement est très rapide. Saint-Philippe est une très belle ville, où on trouve de nombreux producteurs de vanille et la fameuse vanille bleue, crue mais que l'on peut conserver et consommer en entier -y compris la peau- grâce à un procédé de fabrication particulier.

Déplacements
Comme au centre de l'île il y a des montagnes un peu partout, la plupart des villes sont concentrées sur le littoral, et il n'y a pas de place pour beaucoup de routes. Une quatre voies fait le tour de l'île et c'est à peu près tout. Quand on va dans les hauts ça grimpe sec, et même très sec assez souvent. Les trajets se font donc en général en voiture et prennent pas mal de temps. Evidemment le vélo, à part pour faire un tour à la plage ou préparer le tour de France, on oublie. Quant aux bus, il faut venir en avance car ils arrivent un peu quand ils veulent aux arrêts, quand ils ne tombent pas en panne au milieu de la route ! Les bateaux il y en a évidemment, mais il n'y a pas des ports partout et les côtes pleines de récifs volcaniques et de forts courants sont très dangereuses. Sur certains endroits comme le littoral du Sud Sauvage il est tout simplement impossible d'accoster.
Blog-Notes